En 1995 le débit de connexion à Internet via la ligne téléphonique RTC était de 52K. 10 ans plus tard grâce à l'ADSL, la connexion via une box est passée à 8Mo. Pour 2020 on parle de « Ultra Haut débit à 120Mo ». On se souvient tous de cette réplique culte du film « retour vers le futur » quand Marty explique au Doc le moyen de revenir dans son présent.
Doc: 2,21 Gigowatts ! 2,21 Gigowatts ! Mon dieu !
Marty: Mais enfin, c'est quoi un Gigowatt ?
Doc: Je devais être complètement dans les nuages ! 2,21 Gigowatts ! Comment puis- je générer une puissance pareil, Monsieur Edison ? C’est impossible, j’y arriverai pas.
Marty: Mais Doc écoutez, c’est rien. Tout ce qu’il faut c’est un peu de plutonium.
Doc: Ah ! J’veux bien croire
qu'en 1985 on trouve du plutonium chez le droguiste du coin mais en 1955, ça me parait plus dur à se procurer. Marty, j’ai comme la terrible impression que tu est coincé
ici.
Voici exactement l'impression que nous avons tous eu lorsque le projet SEBASTIAN de connecter en fibre de 10Giga, l'école de Gobelins à SFAI (San Francisco Art Institut) nous a été exposé pour la première fois. Avoir une connexion de 120 méga paraissait prétentieux mais 10 Gigas !!! Pour réussir ce pari audacieux il a fallu tirer un câble dédié jusqu'au Métro Gobelins. Oui nos 10 Gigas prennent le Métro, étonnant non ? jusqu'à la station Corvisart ou Télécom ParisTechprend le relais de la communication via un nœud globus.
Le reste de la France n'en est pas encore là mais l'enjeu d'ici 2020 est bien l'accélération de la connexion des foyers à un Ultra Haut Débit de 120 Mo. C'est en tout cas un objectif du plan « France Numérique 2020 » tel que le ministre Twitteur Eric Besson l'a exposé. Il s'agit de ne pas rater l'étape d'après qui permettra un usage unique du réseau pour toutes les diffusions, toutes les productions et tous les usages numériques. Seulement voilà la France étant un vaste pays peu peuplé, (France : 94 hab./km2, Allemagne : 231 hab./km2, Pays-Bas : 393 hab./km2, Royaume-Uni : 244 hab./km2) le déploiement de l'Ultra Haut débit coûte cher, très cher, trop cher, à l'orée d'une crise économique. Si cette ambition fait l'unanimité chez les politiques, les entreprises et les experts, elle se décide à un moment où la couverture Haut débit est encore insuffisante.
Le coût de ce déploiement est estimé par l'ARCEP à 21 Milliards d'euros et une durée de déploiement de 10 ans. Un fond numérique d'aménagement du territoire a été doté de 700 Millions d'euros et les opérateurs apportent 4 Milliards d'euros. Et le reste me direz-vous ? Il doit être pris en charge par les collectivités locales, tel en a décidé à la hussarde, sans concertation : le gouvernement. La charge sera donc de 1 milliards par région. Ainsi « Paris décide mais ne paie pas » mais qui a dit que les régions étaient dépensières et mal gérées ? Les citoyens apprécieront...
Il y a de la 3D, 36écrans géants, du numérique, de l'immersif, du futuriste, du Google Earth, du JC Decaux, de la canopée et des nouveaux métros, le
tout à l'Arsenal, pour découvrir à quoi ressemblera Paris, dans 8 ans.
Allez y vite car 2020 c'est déjà demain...
Ce n'est pas l'hirondelle qui fait le printemps, ce n'est pas non plus Loïc Lemeur qui fait le Web. Pourtant comme chaque année, le gourou autoproclamé du web a fait son grand retour lors de son show off du Web11. Lors d'un stand up millimétré, à la Michel Drucker, il nous a asséné dans un globish parfait, combien pauvre français que nous sommes, tout est plus beau, plus grand, plus cool aux États-Unis d'Amérique, Wyoming et Minnesota réunis. Je n'avais pas raté Web09, je suis fier d'avoir raté Web2011.
Au programme de cet édition grandiloquente, et parisiannesque, Karl Lagerfeld, qui même en Anglais garde son inimitable accent teuton. Karl roi seul de la mode, depuis que Galliano est déchu, nous livre sa vision de Web sur un iPad bien entendu. La vidéo parle d'elle même, ce show organisé par Loïc Lemeur est à la gloire de Loïc Lemeur, ce n'est donc pas du Web dont on parle ici. Le verbiage est imbitable, et l'humour abscons. L'euphorie est permanente comme sur les plateaux de télé, avec effets de lumières et rires artificiels, il ne manque plus que Nagui.
Cet événement confine au ridicule, car sans substance et sans intérêt , il en oublie même le principal : les internautes. Un comble pour le promoteur du Web2.0 que de rester entre amis, gesticuler ainsi en scènes, acclamant, des héros virtuels quand le web est déjà dans la rue, en Tunisie, dans la cours de récré et chez les personnes âgées. Ce ton euphorique avait cours dans les folles années 2000 juste avant l'éclatement de la bulle, temps béni pour Loïc qui passait alors à la télévision comme « inventeur » des blogs.
Ce monde a bien changé, la bulle a éclaté, le web est devenu professionnel et s'est régularisé, banalisé, et authentifié. Un indice ne trompe pas, sur la page officiel du site seuls 96 personnes disent aimer les journées du numérique et de l’électricité nucléaire devrais-je ajouter. Dans les années 2000, nous étions nombreux à nous réunir pour moquer et ridiculiser ce que nous disions pourtant dans la journée. Ce mouvement, appelé « Kasskooye », avait pour mission salvatrice que de prendre du recul et de l’auto-dérision sur un métier qui n'avait comme seule ambition que de gagner un max de pognon.
Nous étions jeunes, 10 ans de moins, nous nous réunissions au Webbar, avec des lunettes jaunes et des prénoms suédois, pour imaginer le web de demain avec pleins de OO et de K. LA bulle a éclaté, nous l'avions bien mérité. Mais il semblerait que rien n'ai changé, sauf notre vigilance, Groupon a menti sur ses chiffres et FaceBook prépare une nouvelle bulle lors de son entrée en bourse. Heureusement notre gourou du Web, Loïc Lemeur restera là pour nous enfumer, dans un anglais presque parfait. Au secours Kassekouye est de retour.
A découvrir d'urgence pour les plus jeunes avant que le site ne disparaisse.
A lire mes autres posts sur Loïc Lemeur
Alors que Google investissait ses nouveaux locaux à Paris, et que autolib s'installait au Châtelet, l'occasion de faire le point sur les développements futur de nos villes. Ce n'est pas un hasard si Google est à Paris, la ville d'Europe la plus visitée, la plus saisie dans son moteur de recherche et aussi la plus touristique. En effet à défaut d'être numérique, Paris est terriblement romantique. La ville du futur s'imagine aujourd'hui et donc via Google qui nous a déjà habitué à nous y repérer grâce à Google Street et Google Maps. La ville numérique devient le lieu d'enjeux très important pour maintenir son haut niveau d'attractivité.
Londres en préparant ses JO de 2012 a déjà pris une longueur d'avance tout comme Berlin rénovée depuis la réunification ou Stockholm à la fois écologique et numérique. Paris est un peu à la traîne avec sa 6ième* place toute concentrée à ses missions écolo-festives. Il est un fait aujourd'hui que 80% des habitants de France vivent dans des villes ou des agglomérations de villes et que le mode de vie banalisé est celui d'un banlieusard moyen avec son lot d’embouteillages, de grandes surfaces, de Mégarama, de Conforama, de Castorama et de Séphora... Ainsi un francilien motorisé passerait 1 an de sa vie à trouver une place de parking. Si on estime que 10% de personnes connectées en plus génèrent 1% de Pib supplémentaire il est grand temps de s'y atteler.
Le badaud numérique devient badant dans une ville numérisée ou il n'acceptera de se déplacer que si cette ville est « badable ». Il consomme sur le web, par facilité, rapidité, efficacité, mais flânera dans un marché bio ou dans un vide grenier pour y chiner LA perle rare, LE collector. Se déplaçant avec ses grigris et doudous numériques, le badaud moderne n'ira que là ou il se sentira bien, sans aucune recherche d'aventures. Si aujourd'hui on estime l'équipement numérique à 400/ km2, dans 10 ans ce chiffre passera à 13 000 appareils connectés au km2. Paris est la capitale la moins peuplée d'Europe avec 2,2 millions d'habitants, mais elle se noie et se confond déjà dans un Grand Paris de 12 Millions d'habitants, très peu « badable ».
Le badaud à paris est avant tout un touriste ou un banlieusard. Pour découvrir cette ville, il faut prendre plaisir à s'y perdre, s'est ainsi que les médinas sont construites, pour nous perdre et nous captiver. Découvrir une ville est un parcours initiatique personnel qui vous aide à grandir, s'épanouir, se dépasser et domestiquer votre espace vital. Si vous accepter de vous perdre à la Défense, vous serez heureux de vous perdre à Pékin ou NewYork. Le badaud numérique ne connaîtra pas cette expérience, ou alors il déléguera ces missions à d'autres badauds numériques. La ville devient fractal et un réseau très dense de communication couvre chaque espace pour constituer une intelligence capillaire.
Sinon si vous avez du temps à perdre, si le vide intellectuel intersidéral ne vous fait pas peur, if you speak perfect web 2.0, si vous venez de la planète Zorgon, ou si vous voulez juste rencontrer Karl Lagerfeld et/ou Loïc Lemeur il vous reste le WEB11...
Images de Oscar Studio provenant du projet R&D VAUG Atos-KTM-Total Immersion-Gobelins.
*Source http://www.ericsson.com/
II est une fête très populaire en Allemagne, dans l'est de l'Europe et une partie de la France : la Saint Nicolas. Cette fête destinée aux enfants se déroule le 6 décembre.C'est l'occasion d'une distribution dans la rue de friandises aux enfants sages, ou de réprimandes par le père Fouettard. Cette année cette fête revêt un caractère particulier en pleine tourmente Européenne, à l'heure ou Français et Allemands s'échangent des noms d'oiseaux. Le qualificatif de « Bismarck » pour désigner la politique de Madame Merkel a enflammé le PPF (Paysage politique Français).
Cela est un peu ballot de s'étriller ainsi, surtout que la lecture de la fiche « Bismarck » sur Wikipédia est plutôt flatteuse. Création de la sécurité sociale et unification de l'Allemagne fédérale, sont les points positifs de l'époque. Pour le reste en plein XIXième siècle marqué par l'hyper nationalisme des grandes puissances, il a lui aussi pris sa part de responsabilité, tout comme la France et l'Angleterre colonialiste. Coté liberté et démocratie la France de Napoléon III n'est pas brillante. Nous sommes loin pourtant de cette Europe là et les populations des deux bords du Rhin, éduquées, informées, mobiles savent très bien que l'Allemagne d'aujourd'hui n'a plus rien de « Bismark », ni la France de « Napoléonienne ».
Car voyez vous, si un personnage est très souvent utiliser pour moquer le comportement, les attitudes, les soubresauts, le dirigisme de notre président : C'est Napoléon. La presse Allemande comme souvent également la presse internationale ne se prive pas d'utiliser Napoléon avec les traits de Sarkozy pour ridiculiser ces « maudits Français ». Alors Bismarck ou Napoléon ? Deux dirigismes d'état intransigeants ? Ou deux démocraties adultes et responsables ? Deux visions divergentes de l'Europe ? Ou une vision unifiée et fédérale ?.
C'est l'heure des choix, ils sont déterminants si l'on ne veut pas que tout cela finissent en « Grande Vadrouille » de la politique. Pour me rendre régulièrement en Allemagne, je suis toujours frappé par la francophilie qui y règne, amour de notre art de vivre, de notre culture, de nos territoires, de notre cinéma, de notre avenir commun. J'aimerai que cela soit aussi partagé par mes concitoyens qui connaissent toujours aussi mal l’Allemagne, sans « germanophobie » mais plus par ignorance et désintérêt. Et si aujourd'hui nous fêtions la Saint Nicolas en distribuant des friandises aux plus Européens d’entre-nous ?
10 choses qu’une femme doit savoir absolument
1. Être autonome financièrement
2. Assumer ses désirs sexuels
3. Enfiler un préservatif
4. Faire un massage cardiaque
5. Aimer son corps
6. Être seule plutôt que mal accompagnée
7. Voyager léger
8. Faire un dépistage du cancer du sein
9. Garder son sang froid
10. Dire non !
Sandra Franrenet © Pampa Presse
http://fr.pourelles.yahoo.com/10-choses-futiles-et-moins-futiles-qu-une-102202923.html
Les commentaires
Mon dieu, un instant, j'ai cru qu'on était en 1950 et pas en 2011... Vous n'avez pas honte de publier une telle chose à la seule adresse des femelles ? N'est-ce pas *tout le monde* qui se doit d'être indépendant financièrement, faire un massage cardiaque ou savoir enfiler un préservatif ? Vous vous moquez du monde ? Pis encore je vois que c'est une FEMME qui a pondu ce torchon sexiste, infantilisant et dégradant, enfermant toutes les femmes dans le même paquet d'hystériques connes comme une brique ! Madame Franrenet, vous êtes actrice de votre propre domination et vous me donnez envie de vomir.
Ca me rappelle les guides de la "bonne femme au foyer" publiés dans les années 30 (du genre "une bonne femme au foyer fait tout le ménage avant que son mari revienne du travail"). En tout cas bravo à cette journaliste, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un article aussi minable!
Rassurez-moi! cette Sandra Franrenet existe oui ou non? Est-ce une équipe de gourdasses qui a pris ce pseudo? Y - aurait-il des emplois fictifs à yahoo?
Il ne faut pas prendre les femmes pour des idiotes
Ils sont fans de jeux vidéos, ils sont collégiens, ils ont 14 ans, la vie pleine de rêves, de passions, d'envies, de gourmandises à confronter à la réalité. Ce samedi, gris et pluvieux, le collège Auguste Renoir de Chatou, organisait un forum des métiers afin de présenter aux élèves de 4ième et 3ième un maximum de métiers. Les métiers du jeu vidéo sont les plus cités à cet âge comme perspectives professionnelles. J'avais répondu présent, car c'est une mission que je même avec passion, que de présenter ce secteur, les métiers, les talents et les potentialités même en pleine crise du secteur.
Dans cette aventure, j'avais embarqué mon complice , Thierry Perreau, afin de répondre à toutes les questions de ces jeunes filles (encore rares) et garçons. Ce qui était à prévoir fut le succès de notre entreprise. Rapidement notre petit stand d'information fut envahi et quasiment squatté par les plus passionnés. Comment fait on pour réussir dans le jeu vidéo ? Combien gagne-t on ? Quels études faire ? Quel bac faire ? Dans quelle matière faut il être bon ? Les questions s’enchaînent, parfois puériles mais toujours censées et justes. Les discussions sont enrichissantes, nous retrouvons nous aussi nos passions du début.
Que leur dire à ces jeunes joueurs passionnés ? La vérité ? les difficultés ? le stress de ces métiers ? La crise structurelle ? L'expatriation massive ? Oui c'est évident même s'ils ne choisiront cette voie que dans 6 ou 8 ans. Nous avons essayé de leur transmettre notre passion pour qu'ils réalisent leurs rêves avec persévérance tout en exprimant leur créativité en toute sérénité. Nous n'avons rien caché, bien au contraire, c'était aussi un moyen de tester leur volonté et leur résistance. Ces jeunes nous ont littéralement épatés par leur ouverture d’esprit, leur connaissances du monde, leur volonté de réussir, le goût du risque, leur enthousiasme. Rendez-vous dans 10 ans...
2007-2012, l'heure du bilan approche, 5 années de vie d'une prospective de développement numérique à regarder à la loupe pour enfin concrétiser nos rêves de modernité. Ce fut l'ambiance de l'ouverture de ces 4ième assises du Numérique à Dauphine. Pour oser une métaphore architecturale je dirai que le numérique en France est un peu à l'image de l'université qui nous accueillait : un vieil édifice labyrinthique en chantier. Beaucoup de ministres et le premier d'entre eux avaient fait le déplacement pour bien affirmer que le numérique était stratégique et qu'il était perçu comme source de nos développements futurs.
Première auto congratulation ministérielle : se féliciter du passage réussi de la télé analogique au 100% numérique, sur toute la France et pour tous les français avec 18 nouvelles chaînes. C'est en effet un immense progrès et le tout plutôt bien orchestré. Mais comme le fit remarquer très justement Bernard Stiegler en ouverture des débats ; la TNT pour faire quoi ? Donner de la « Daub » à regarder ?. Qui a le plus fait pour la diffusion de la télé numérique ? L'état avec son plan numérique ou les opérateurs, Free en tête avec son offre triple play à 29,90 euros ? Le monde de la « Télé » linéarisé ne comprend toujours pas les codes délinéarisés du Web. Le constat est cruel pour les chaînes historiques.
La vraie question est de savoir si ce plan initial, ambitieux, a permis à la France de se hisser au plan des grands pays numériques ? La réponse est mesurée et complexe. Coté équipement nous sommes en effet à la fois leader et pionnier dans l'offre économique et l'équipement en Haut débit. En revanche en terme de génération d'activité autour du numérique et donc plus généralement de l'économie numérique, le bilan est sombre. Si le ministre s'est félicité de la création de 700 000 emplois, en revanche nous sommes classés 21ème pays de l'OCDE pour les services numériques aux entreprises, 31ième pour les services à la personne. Ce qui est vraiment plus inquiétant est notre très mauvaise place dans la part du PIB générée par le numérique. Nous sommes un peu en dessous de 5% du PIB généré par le numérique (7% pour la Grande Bretagne) quand Israël petit pays de 7 millions d'habitants, génère 10% de son PIB grâce au numérique.
La France manque de projets à visibilité internationale. Les exemples de développement numériques viennent systématiquement de l'étranger, en premier lieu l'Asie avec Singapour comme première ville numérique (Paris est 6ième) mais plus surprenant Amsterdam ou Stockholm. Nous sommes très loin des années "Partenay Numérique". Les Pays-bas hébergent déjà 120 « Smart Work Center » ce qui permet à 15% des salariés de travailler plus proche de leur habitation. De tels projets sont encore à l'étude à Lille ou Strasbourg. La ville est en effet le premier enjeu du développement du numérique pour les services aux entreprises et les services à la personne. N'oublions pas que 80% des français sont des citadins nomades. Seuls 100 000 sites sur les 800 000 sites web français ont une application pour mobile. Je ferai un post dédié à la ville numérique.
Une journée dense et intéressante qui confirme à mes yeux de plus en plus le divorce entre les responsables politiques, les opérateurs, les institutions et le quotidien des citoyens internautes. La France est déjà numérique, et une grande partie des français comprennent les enjeux et savent très bien utiliser cet outil dont ils sont de plus en plus expert. Il y a vraiment un gap culturel entre deux monde et deux visions de la société du numérique. Le discours ahurissant du Président de l'arcep donnant une vision bonapartiste non collaboratif et non participatif des méthodes de déploiement du numérique en France en dit long sur la vision du numérique chez nos élites.
http://www.assisesdunumerique.fr/
A lire pour retracer l'histoire de ce plan :